Au-revoir !

Au fil de l’actualité , vous avez sûrement souri  en découvrant  sur Internet des détournements d’images inspirés par  le scandale de la viande de cheval. En voici quelques-uns pour mémoire.

        

 

Mais moi, je n’ai pas trouvé cela drôle. J’ai même ressenti encore plus d’effroi que lorsque j’ai trouvé le loup à mon réveil un jour d’octobre. Je dormais, béat de bien-être lorsque des rires me forcèrent à ouvrir mes paupières lourdes de sommeil. Ce que je vis, était horrible !

Un loup, oui, un loup vous dis-je, était flanqué devant moi . Il s’adressait à une princesse vêtue d’une robe magnifique. Il lui demandait s’il était méconnaissable. Vous pensez ! Je connais mes classiques. Le Petit Chaperon Rouge comme les  autres contes ou histoires où l’on raconte tous les méfaits de ce triste Sire. Alors, imaginez ma frayeur épouvantable ! Je le reconnaissais bien ce personnage sombre et avide.

Bien vite ma maîtresse comprit en promenant par hasard son regard vers moi que j’étais dans un état épouvantable. Devant mon attitude et mes yeux exorbités par la peur, elle enleva son masque. Malgré la méfiance qui s’était installée en moi, j’ai fini par comprendre qu’elle et ses filles se préparaient pour une soirée déguisée à laquelle elles étaient conviées. Cet épisode m’a beaucoup contrarié. Je me suis senti tout petit, misérable d’impuissance et si fragile que la voisine toute gênée n’a cessé de me prodiguer des attentions pendant tout le reste de la journée. Je n’aime pas ce souvenir et encore moins en parler. Et maintenant encore, j’en ai des frissons tout le long de l’échine.

Alors imaginez ce que je ressens depuis que tout un chacun ne parle plus que de la viande de cheval ! On n’arrête pas de clamer haut et fort qu’il ya eu « scandale ». Des enquêtes sont menées partout en Europe pour distinguer la viande de bœuf de celle du cheval dans les plats préparés. Moi, je ne comprends pas les humains. Pourquoi s’acharnent-ils à ne chercher le scandale que là ? Pourquoi ne vont-ils pas au bout du problème ? Pourquoi acceptent-ils que des animaux soient tués pour être ajoutés aux lasagnes ? Cela me dépasse, me révolte et me dégoûte. J'en tremble de terreur aussi.

 (Ci-dessus, image trouvée sur Internet)

J’ai apporté tant de crédit  à mes maîtres et à la voisine  que je faisais tout pour leur être agréable. Maintenant, je me demande si mes efforts seront suivis d’une mise à mort ! On dit bien que le cheval est le plus vieil ami de l’homme. Pourtant, cela n’empêche pas qu’on retrouve son cadavre dans les aliments des humains.  J’ai peur. Je ne sais plus si je dois accorder ma confiance inconditionnelle  aux humains, ces êtres sans griffes ni pelage qui tiennent sur deux jambes qui sont grands amateurs de chair animale. Même la voisine l’était au-delà de raisonnable. Oui, j’ai vu son frigo rempli de pauvres petits cadavres de bêtes de toutes tailles pendant les fêtes. Heureusement qu’elle a rencontré Naoci sur Canalblog qui a réussi à la faire réfléchir sans jamais la culpabiliser ni la forcer à prendre le même chemin qu’elle...

En ce moment, elle me câline et tente de me rassurer doucement. Plus jamais elle ne dévorera de chair animale. Elle me l’a promis. Alors dans mon cœur vient de monter une paix profonde.

Au fond des bois
Couleur de faine,
La feuille choit
Si doucement
Que c’est à peine
Si on l’entend.

À la fontaine,
Le merle boit
Si doucement
Que c’est à peine
Si on l’entend.

À demi voix,
Si doucement
Que c’est à peine
Si on l’entend,

Une maman
Berce la peine
De son enfant.

(Maurice Carême)

« La vie peut nous pousser à oublier ou à négliger une dimension de notre humanité. La pratique de la pleine conscience nous invite à nous y reconnecter. Pour oublier nos souffrances ou celles d’autres (êtres). (Christophe  ANDRE)

J’ai mis sur mon blog des liens de blogs qui m’ont beaucoup apporté, souri, donné et qui continuent à le faire.  Je m’en vais mais si vous passez par là, visiteurs, continuez à les visiter pour vous enchanter, réfléchir, apprendre, comprendre, partager, aider…

Merci, visiteurs, de vous être arrêtés un moment. Au-revoir !